LETTRE SPECIALE GREVE DU 9 JANVIER
Bonjour à toutes et à tous
Au nom des membres du Bureau national, je vous présente de très bons vœux pour cette nouvelle année sous le signe de la réussite de vos projets personnels, professionnels et syndicaux. Dès aujourd'hui, le sujet qui nous occupe principalement, la réforme des retraites, revient sur le devant de la scène revendicative des syndicats et du gouvernement.
Les négociations qui ont été menées par l'UNSA et les journées de mobilisations des 5 et 17 décembre ont permis des avancées significatives (pénibilités, minimum de pension, fin de carrière, les droits acquis...). Pourtant, la ligne rouge d'un âge pivot à 64 ans, pénalisant dès 2022 l'ensemble des salariés, est plus que jamais d'actualité.
Cette mesure financière est particulièrement punitive : dès 2022, les salariés âgés de 62 ans seront obligés de travailler quelques mois de plus sauf à se voir imposer un malus supplémentaire. L’UNSA avait proposé que ne soit pas mêlées retraite universelle et mesures financières. Le gouvernement a fait le choix contraire et fait porter cet effort supplémentaire aux seuls salariés. Ce n’est pas acceptable.
De plus, si des avancées semblent se dessiner pour les enseignants, nous devons continuer à agir pour l'ensemble des personnels BIATSS. Un courrier d'alerte, signé par l'UNSA Éducation et les syndicats A&I, SNASEN, SNIES, SNMSU et ITRF-BI-O, a été envoyé au ministre de l'Éducation Nationale et de la Jeunesse le 20 décembre dernier. Un autre partira pour la ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. L'intégration des primes dans le calcul des retraites va amplifier les injustices entre les établissements et les rectorats.
Une journée de mobilisation est prévue le jeudi 9 janvier à laquelle l'UNSA et l'UNSA Éducation ne s'associent pas. Pourtant, nous savons que localement des sections académiques ou d'établissements souhaitent continuer à manifester.
C'est pourquoi nous appelons nos adhérent·e·s à s'associer aux actions du 9 janvier pour qu’il n’y ait ni puni·e·s ni perdant·e·s.
Martine Samama Secrétaire générale
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